
Le déploiement du nouveau passeport de l’Union africaine (UA) devrait avoir lieu en 2021 dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Bien qu’elle ait été officiellement «lancée» en 2016, l’initiative a souffert de retards ainsi que de la pandémie de Covid-19 qui a eu un impact sur son déploiement prévu en 2020.
L’un de ses principaux objectifs est d’exempter les détenteurs de l’obligation d’obtenir des visas pour les 55 États d’Afrique.
Le passeport africain unique fait partie de l’Agenda 2063 de l’Union africaine qui envisage la mise en place d’un “continent intégré, politiquement uni et fondé sur les idéaux du panafricanisme et la vision de la renaissance de l’Afrique”.
Le passeport africain est le projet phare de cet agenda et vise à supprimer les restrictions sur la capacité des Africains à voyager, travailler et vivre sur leur propre continent.
L’initiative vise à transformer les lois africaines, qui restent généralement restrictives sur la circulation des personnes malgré les engagements politiques de faire tomber les frontières en vue de promouvoir la délivrance de visas par les États membres pour améliorer la libre circulation de tous les citoyens africains dans tous les pays africains.
Jusqu’à présent, en revanche, seuls les dirigeants du gouvernement, les diplomates et les responsables de l’UA ont reçu le passeport.
L’introduction d’un passeport africain et l’ouverture des frontières ont le potentiel et la capacité de garantir aux voyageurs africains l’opportunité d’explorer le continent, qui présente en effet des avantages économiques, politiques, culturels et sociaux importants.
Parmi ces avantages: stimuler le commerce et le tourisme intra-africains; faciliter la mobilité de la main-d’œuvre, les connaissances et le transfert de compétences intra-africains; promouvoir l’identité panafricaine, l’intégration sociale et le tourisme.
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