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L’IACE soutient la décision du Kais Saied de restituer l’argent public spolié par les hommes d’affaires corrompus


Le comité directif de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) appuie la décision du président de la République Kaïs Saïed de restituer l’argent public spolié par les hommes d’affaires afin d’instaurer le principe de redevabilité et de rompre avec toutes formes de chantage et de diabolisation qui peuvent cibler les hommes d’affaires concernés.

Cette position du comité exécutif de l’IACE vient suite à la rencontre tenue hier mercredi entre le président de la République et le Président de l’UTICA, Samir Majoul, durant laquelle Saïed a souligné la nécessité de restituer l’argent public spolié par les hommes d’affaires impliqués dans des affaires de fraudes et a annoncé son projet de réconciliation pénale.

Le comité a également exprimé son appréciation pour la position du président de la République qui a insisté sur le fait que seuls 460 hommes d’affaires sur les 150 mille sont impliqués dans des affaires de spoliation de l’argent public.

L’IACE a de même insisté sur l’importance de former un gouvernement de compétences qui allient l’expérience, le courage et la capacité d’agir dans les plus brefs des délais et à mettre en place une feuille de route claire qui permet d’implémenter les réformes nécessaires au redressement de l’économie nationale, loin du populisme et des calculs politiques.

L’IACE a, en outre, souligné la nécessité d’assainir le climat des affaires, de soutenir l’investissement et de rétablir la confiance entre les différents acteurs en instaurant l’Etat de droit, en évitant les abus et en garantissant le droit de la défense.

L’institut estime, à cet effet, qu’il faut bien clarifier que les poursuites seront limitées aux hommes d’affaires impliqués dans des affaires de corruption afin de dissiper les doutes et de ne pas ébranler la confiance.

Elle appelle par ailleurs à poursuivre également les grands contrebandiers qui n’appartiennent pas à la catégorie des hommes d’affaires mais dont l’activité lèse fortement les entreprises organisées et l’économie nationale.