L’image du corps, en particulier celui des femmes, en prend un sacré coup en été. Habits légers, maillots, publicités et réseaux sociaux s’allient pour remettre en question le rapport au corps. Tous ces physiques parfaits, sans défauts, dont on est bombardés en permanence, représentent un modèle inaccessible par rapport à la réalité d’une vie bien remplie. Comment conserver une bonne image du corps en cette saison estivale? Myriam Besbes, superviseur de coach chez C.S.A, informe sur l’image du corps et l’estime de soi.
L’image du corps d’une personne est selon sa représentation interne
L’image du corps d’une personne se constitue en plusieurs étapes. Myriam Besbes détaille ces étapes en deux volets, le visuel externe et le visuel interne. “La personne a un visuel externe (elle voit, elle entend, elle touche). Nous avons aussi à l’intérieur de notre esprit une représentation interne. Cette représentation interne évolue au niveau du temps. Nous n’avons pas la même représentation de nous enfant, adolescent ou adulte”.
Des phénomènes de comparaison liés aux réseaux sociaux
La mode et les réseaux sociaux créent des points de comparaison entre l’utilisatrice/consommatrice et les corps exposés. Pour Myriam Besbes, avec les phénomènes de mode, les réseaux sociaux comme Instagram, etc., il va y avoir une comparaison de la personne entre la représentation de son corps et ce qu’elle voit à l’extérieur. “En situation d’équilibre, la personne a sa propre représentation de son corps. Quand elle est satisfaite, elle ne fait pas de comparaison. Elle est fière de son corps”.
Les idéaux sont toxiques
Les personnes qui travaillent avec leur image consacrent tout leur temps et leur énergie à rendre leur corps conforme aux idéaux. “Elles vendent leur corps, en font un modèle. Cela porte préjudice aux personnes qui cherchent à atteindre le corps idéal. Les gens se tuent au sport, au régime, des jeunes se font même payer des chirurgies esthétiques par leurs parents”, révèle-t-elle.
Se défaire des modèles et accepter d’être la meilleure version de soi
Les bonnes habitudes pour améliorer son rapport au corps commencent par soi. Myriam Besbes conseille d’accepter de ne pas retoucher ses propres photos. “La retouche de ses propres photos fausse notre image de nous-même. Nous aurons au fur et à mesure la volonté de plus en plus forte d’aller vers la personne retouchée et nous ne serons plus satisfaites de notre image réelle”.
Elle conclut par son conseil ultime : travailler l’estime de soi. Face aux problèmes de dysmorphophobie, de troubles du comportement alimentaire, il faut commencer par prendre conscience du problème et travailler son estime de soi. Quand elle est assez forte et relevée, cette forte estime permet de dépasser les modèles établis.
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