Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir nos meilleurs articles et du contenu exclusif directement dans votre boîte mail.

Un bon premier semestre pour Tunis Ré

Tunis Ré vient d’annoncer un résultat net de 13,334 MTND pour le premier semestre 2022, une hausse de 3,3% en rythme annuel. Ce bénéfice est réparti entre la réassurance ordinaire (12,569 MTND) et Re Takaful (0,765 MTND).

L’activité Non-Vie a affiché un résultat technique de 8,327 MTND contre 4,767 MTND sur la même période en 2021. La réassurance islamique reste encore techniquement déficitaire (-0,154 MTND), mais avec une nette amélioration par rapport à la première moitié de 2021 (-0,635 MTND). La branche ARD est la plus profitable, avec un résultat technique de 7,372 MTND. La réassurance Vie reste sur un résultat de -0,266 MTND, affecté par la réassurance ordinaire (-0,523 MTND).

La compagnie a une activité diversifiée. 46% des primes acceptées proviennent du marché tunisien. Les pays arabes ont généré 25% du chiffre d’affaires du premier semestre (22,527 MTND). Les pays asiatiques et le Maghreb y ont respectivement contribué à hauteur de 10% (9,089 MTND) et 7% (6,309 MTND). D’ailleurs, cela est reflété dans la sinistralité. Tunis Ré a dû supporter des charges de 2,210 MTND en 2022 à la suite de deux incidents qui ont touché Mall of Dhahran (Arabie saoudite) et Tropical Strom ANA (Mozambique).

La qualité du bilan de Tunis Ré ne fait aucun doute. Le réassureur a des provisions de 446,208 MTND, largement couvert par des placements nets de 452,492 MTND. L’évaluation du portefeuille de placements financiers dégage des plus-values non comptabilisées de 22,270 MTND.

Par ailleurs, la compagnie continue à avancer dans le chantier IFRS. Les retraitements des données de 2021 en norme IFRS ont été finalisés et font ressortir un impact positivement modéré. En parallèle, Tunis Ré a démarré les travaux de diagnostic pour le passage à la norme IFRS17 prévu pour 2023.

Le titre a un rendement de 0,8% depuis le début de l’année. Les investisseurs sont restés prudents quant à l’exposition de la compagnie aux risques de change et au contexte économique mondial. Les résultats publiés devraient dissiper une partie de ces craintes.