L’Afrique : un continent regorgeant de bijoux et d’ingéniosité ! Comptant plusieurs pays dont certains connaissent une croissance des plus importantes dans le monde, la région de l’Afrique subsaharienne est un vaste écosystème d’affaires, avec des joyaux cachés sous des terrains difficiles.
Selon plusieurs études, le continent africain comptera la plus grande main-d’œuvre du monde d’ici 2035. Des recherches ont montré que, d’ici 2050, 25% de la population mondiale vivra en Afrique et environ un milliard de personnes aura besoin d’emplois sur le continent. Cet essor démographique pourrait-il également être l’une des plus grandes sources de prospérité mondiale de ce siècle ? Pour préparer l’Afrique à cet avenir, il est essentiel de développer les connaissances sur tout le continent. Il s’agit également de mettre en place des systèmes et des structures efficaces permettant à la société et au capital humain sur notre continent de s’épanouir efficacement et de manière durable. L’un des éléments clés pour concrétiser cette vision consiste à avoir un esprit entrepreneurial et à tirer le meilleur parti des opportunités, d’innover pour améliorer le niveau de vie des personnes. Dans cet article, nous présentons 5 chefs d’entreprise africains qui créent de la valeur et, finalement, qui ont un impact sur les communautés en Afrique et au-delà.
Jason Njoku, Nigeria
Fondateur de iROKO Partners et de iROKOTv, la principale plateforme de diffusion en ligne en Afrique. Le principe de Jason Njoku est simple : « J’essaie de rendre les gens heureux », dit-il. Njoku admet que le fait de commencer sur YouTube en 2010 et de bâtir un empire mondial des médias est une belle réponse aux défis qu’il s’est donnés : «Je fais plus d’erreurs que de bons choix. Mon seul avantage, c’est que les choix que je fais sont meilleurs et plus significatifs». Devenu un investisseur en capital-risque, son obsession actuelle est de financer des entrepreneurs locaux.
Nkechi Harry Ngonadi, Nigeria
Comment une personne peut-elle transformer une passion en une activité lucrative ? Pour Nkechi Ngonadi, PDG de NHN Couture, le déclic fut son amour pour la mode. Nkechi Harry Ngonadi, plus connu sous le nom de RHN couture, est une créatrice de mode, une entrepreneure et une conférencière motivante. Nkechi a utilisé la mode comme moyen de communication pour transmettre un message très puissant de décence et de modestie à la jeunesse. NHN est la créatrice de mode la plus photographiée en Afrique et ses créations vont du plus nerveux au plus chic.
Strive Masiyiwa, Zimbabwe
Strive est un entrepreneur zimbabwéen et fondateur d’Econet, une multinationale de télécommunications qui dessert des pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie. Il figure sur la liste Forbes 2018 comme l’un des milliardaires d’Afrique. Il a reçu de nombreuses consécrations et une reconnaissance internationale pour son expertise en affaires et sa philanthropie. Il est considéré comme l’un des humanitaires les plus généreux d’Afrique.
Tony Elemulu, Nigeria
Tony est le président de United Bank for Africa et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, célèbre pour son appui à l’entrepreneuriat. Il a accordé près de 5 000 USD aux jeunes startups à travers le continent. Lancé en 2015, le programme d’entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu est la plus grande initiative philanthropique africaine consacrée à l’entrepreneuriat.
Ludwick Marishane, Afrique du Sud
En 2013, Time Magazine l’a classé dans le «Top 30 des moins de 30 ans qui changent le monde». Après avoir inventé «DryBath» à l’âge de 17 ans – un produit destiné à révolutionner l’assainissement dans les zones défavorisées – Marishane a fondé Headboy Industries. Tellement attaché à son produit que Marishane a rapidement déposé un brevet et est ainsi devenu le plus jeune déposant de brevets d’Afrique du Sud. En 2011, Marishane a été élu meilleur entrepreneur au monde au Global Champion des Global Student Entrepreneurs Awards. Tout cela a conduit Google à le nommer comme l’un des 12 plus brillants jeunes esprits du monde en 2011. Ce jeune innovateur est titulaire d’un baccalauréat en sciences commerciales avec spécialisation en finance et comptabilité de l’Université du Cap.