Bill Michael, le président du cabinet d’audit KPMG pour le Royaume-Uni s’est mis en retrait le temps d’une enquête interne sur des propos demandant à son personnel d' »arrêter de se plaindre » des conditions de travail du fait de la pandémie.
La décision a été prise à la suite de la parution d’un article du Financial Times évoquant une réunion virtuelle de KPMG lundi à laquelle participait 1.500 salariés et qui portait sur l’impact de la pandémie sur les conditions de travail.
Selon deux d’entre eux, cités anonymement par le quotidien anglais, Bill Michael a demandé aux salariés d' »arrêter de se plaindre » et de ne pas « jouer la carte de la victime ».
Des salariés avaient au préalable partagé leurs inquiétudes sur une possible baisse de leurs salaires et bonus, ainsi que sur la manière dont KPMG mesure la performance, en classant chaque individu d’une équipe du meilleur au moins bon.
Un porte-parole de KPMG a indiqué mercredi soir que le cabinet prenait « cette affaire très au sérieux et avait « ouvert une enquête indépendante sur ces commentaires présumés ». « M. Michael a décidé de se mettre en retrait de ses fonctions de président pendant que l’enquête est en cours », a-t-il ajouté.
Auparavant, le dirigeant avait présenté ses excuses. « Je suis désolé des mots que j’ai utilisés, qui ne reflètent pas ce en quoi je crois, et j’ai présenté mes excuses à mes collègues », a-t-il dit, dans une déclaration transmise mercredi à l’AFP.
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