Les spécialistes de la communication connaissent certainement Hédi Hamdi. L’homme, à travers son agence, est le mastermind derrière un bon nombre d’événements qui, à l’ère de l’avant-Covid, ont fait bouger la Tunisie. Hamdi est aussi le fondateur de Sayarati, un magazine que les autophiles tunisiens connaissent très bien.
Hédi Hamdi est l’invité de Chill&Relax de cette semaine, ce qui nous a donné une opportunité inédite de partir à la découverte du monde de cet expert en communication. Interview.
Quelle est votre source d’inspiration ?
Sans aucun doute l’air marin. L’iode qui s’en dégage est un véritable requinquant. À chaque fois que l’occasion m’est donnée de m’oxygéner les poumons au bord de la mer, la machine intellectuelle et physique est toujours plus prompte à redémarrer.
Si vous deviez explorer un autre métier ?
Je me verrais bien agissant dans le secteur de l’environnement et de l’écologie (mais loin des extrêmes à la Thunberg !). Je rêve en effet d’une Tunisie neutre en carbone, avec des voitures zéro émission. Sachant que le soleil n’est pas fait uniquement pour faire bronzer les touristes, je rêve d’une île comme Djerba qui serait une zone pilote où on lancerait un programme de mobilité 100% électrique. Ce serait aussi un nouvel atout de marketing touristique qui constituerait un nouveau levier pour la destination.
La première chose que vous faites lorsque vous vous réveillez ?
Faire rentrer le chien dans la cuisine, il adore me tenir compagnie pendant le petit-déjeuner durant lequel je parcours la presse internationale sur Internet.
Quel est le moment de la journée que vous préférez ?
Le soir, quand la pression de la journée est retombée, quand il n’y a plus d’urgence professionnelle, que portables et tablettes sont éteints et que tout est calme à la maison.
Quelles sont les applications sur votre smartphone dont vous ne pouvez pas vous passer ?
Les applications traditionnelles incontournables des réseaux sociaux mais aussi Shazam, Truecaller, CamScanner… et quand je voyage, Flightradar24, Wifi Finder, Radio Garden, Uber…
Un livre qui vous a marqué ? Pourquoi ?
Ces derniers jours, un livre que je n’ai pas voulu finir qui m’a beaucoup énervé : « Les petits soldats du journalisme » de François Ruffin dans lequel il dépeint le métier de manière très négative et qui va à l’encontre de mes convictions. Il y a beaucoup de vérité malheureusement dans ce qui a été écrit et sur ce qui se passe dans les médias en France.
Quel est votre film préféré ? Pourquoi ?
Le cinéphile endiablé que je fus à une époque donnée n’a malheureusement plus le temps nécessaire à consacrer au 7e Art. Mais s’il fallait en choisir un, je dirais Pulp Fiction. La scène entre John Travolta et Uma Thurman est sans aucun doute cultissime. Mais ce qui m’a réellement marqué, c’est le découpage des scènes de Tarantino qui vous invite à la réflexion même quand le film est terminé.
Êtes-vous sportif ? Sinon, parlez-nous de vos loisirs préférés.
Malheureusement, je ne suis pas du tout sportif et ça se voit sur la balance, même si mon loisir préféré est un sport, en l’occurrence la plongée sous-marine en apnée. Ces dernières années, je ne peux pratiquer qu’en été étant donné les obligations du quotidien, mais plus qu’un loisir, c’est une passion.
Quel est votre plat préféré ?
J’aurais préféré que vous me posiez la question à l’envers : quels sont les plats que vous n’aimez pas ?
Quel est votre pêché mignon ?
Les desserts. C’est mon carburant du quotidien, mais pas n’importe lesquels. Je n’aime pas les friandises et sucreries comme le miel, encore moins les Baklawas pour ne citer que ces exemples. Mais plutôt desserts bien fignolés, genre œufs en neige, Panna Cotta, Tiramisu. Dommage que dans nos restaurants, ce sont souvent des préparations industrielles. À Munich en Allemagne, la grande tour qui domine la ville (Olympiaturm) possède un restaurant au sommet. Ils ont des desserts à tomber. C’est pour moi la référence ultime.
Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs pour améliorer leur concentration ?
Ce serait prétentieux d’en donner alors que je suis moi-même souvent pris en défaut sur ce plan. Cependant, le système classique de la feuille de papier sur laquelle je note les choses à faire (même durant le week-end) me permet de relâcher la pression. C’est tout bête mais ça marche. Et quand j’écris, évidemment, pas de téléphone ni d’allées et venues tolérés, je m’enferme dans mon bureau.