Une deuxième vague du nouveau variant coronavirus dans le monde pourrait laisser 80 millions de personnes sans emploi dans les pays développés, a déclaré l’Organisation de coopération économique (OCDE) dans un récent rapport.
« Jusqu’à 10 fois moins d’heures ont été travaillées dans certains pays, par rapport aux premiers mois de la crise financière de 2008 », lit-on dans le rapport.
Compte tenu des incertitudes exceptionnelles caractérisant les perspectives à court terme, l’OCDE a dévoilé deux scénarios épidémiologiques pour les 18 prochains mois.
Un où le virus continue de ralentir et reste sous contrôle, et un autre lorsqu’une deuxième vague de contagion rapide éclate.
Prédisant que le chômage restera élevé en 2021, l’organisme international a déclaré que le chômage atteindra près de 10 % dans les pays de l’OCDE d’ici la fin de 2020, contre 5,3 % à la fin de 2019.
« Il atteindrait 12,6% en cas de deuxième vague pandémique », a-t-elle averti.
Le rapport a également indiqué que les projections indiquent que la reprise sera progressive.
“Le taux de chômage devrait rester égal ou supérieur au niveau record observé lors de la crise financière mondiale, atteignant 7,7 % d’ici la fin 2021 sans deuxième vague (et 8,9 % en cas de deuxième vague), avec des différences substantielles en fonction des pays”.
Selon l’OCDE, dans certains pays, les employeurs ont utilisé des programmes de maintien dans l’emploi pour réduire les heures tout en permettant aux travailleurs de conserver leur salaire et leur emploi.
« Là-bas, il est probable que le plein impact de la pandémie ne se fasse pas encore sentir », a-t-elle ajouté.
Dans d’autres pays, a-t-elle noté, il y a eu des sauts sans précédent du chômage, mais de nombreux travailleurs retourneront à leur emploi (ou à un nouveau) à mesure que les économies rouvriront et que l’activité reprendra.
L’OCDE a finalement incité les pays à agir rapidement et à aider les jeunes à maintenir leurs liens avec le marché du travail.