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IACE: les réformes de rupture sous la loupe à l’occasion des Journées de l’entreprise

Pour faire face à ces problématiques, les conférenciers ont appelé à la nécessité d’entreprendre des réformes courageuses.

“Les entreprises et les réformes de rupture”, tel est le thème retenu par l’Institut arabe des chefs d’entreprise pour la 33ème édition des Journées de l’entreprise. Une conférence de presse a été organisée ce matin par le think tank en vue de présenter les grandes lignes de l’événement qui se tiendra les 7 et 8 décembre prochains. Détails.

L’édition 2018 des Journées de l’entreprise sera l’occasion de débattre de 3 réformes clés pour les entreprises tunisiennes: la réglementation de change et la politique monétaire, la fiscalité et le code du travail, a indiqué Taieb Bayahi, président de l’IACE. Le choix de ces thématiques a été fait en raison de la signification de ces réformes structurelles pour soutenir l’économie tunisienne, a indiqué de son côté Majdi Hassen, directeur exécutif de l’IACE.

Pour sa part, Slim Zeghal, coordinateur des Journées de l’Entreprise, a rappelé l’effet dévastateur de la dépréciation du dinar et la chute des réserves de change à leurs plus faibles niveaux depuis des années, notamment en ce qui concerne l’exercice des opérations à l’international. Zeghal a en outre souligné que la pression fiscale pèse lourd aujourd’hui et a atteint des niveaux historiques en Tunisie, touchant ainsi la compétitivité des entreprises, et boostant la prolifération du marché informel. Le coordinateur de la 33ème édition des Journées de l’Entreprise a appelé également à faire face à la problématique des forfaitaires qui pénalise aujourd’hui les caisses de l’Etat.

Pour faire face à ces problématiques, les conférenciers ont appelé à la nécessité d’entreprendre des réformes courageuses. Dans ce cadre, Ali Kooli, directeur général de l’IACE, a noté que réformes ne riment obligatoirement pas avec “souffrance” comme le laisse entendre le discours dominant. “Permettre à tout Tunisien d’ouvrir un compte en devise est une réforme qui est en totale rupture avec le système existant”, a-t-il ajouté. “Je ne vois pas comment cette réforme peut-elle être douloureuse!”

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