WeWork, l’entreprise de mise à disposition de locaux et de services de coworking, s’est placée sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites devant le tribunal fédéral du New Jersey.
Le dépôt de bilan est limité aux sites américains et canadiens. La société a déclaré avoir déjà conclu des accords avec la grande majorité des obligataires ayant des garanties et avoir l’intention de réduire le volume des actifs non opérationnels obtenus en leasing.
Certes, il s’agit de l’un des effondrements d’entreprise les plus spectaculaires de l’histoire récente des États-Unis. Évaluée en 2019 à 47 milliards de dollars lors d’un tour de table mené par SoftBank, WeWork a tenté en vain de s’introduire en Bourse en 2019. En mars 2021, WeWork a réussi sa cotation avec une valorisation de 9 milliards de dollars. La pandémie a aggravé sa situation, car de nombreuses entreprises ont brusquement mis fin à leurs contrats de location. Le marasme économique qui a suivi a conduit encore plus de clients à fermer leurs portes.
Mi-août 2023, la société a annoncé un regroupement d’actions à raison de 1 pour 40 afin que ses actions repassent au-dessus de la barre de 1 dollar, condition nécessaire pour conserver sa cotation à la Bourse de New York. Avant l’arrêt de sa cotation hier, les actions de WeWork se négociaient à environ 0,84 dollar.
L’intention du management est de relancer l’activité. In fine, elle dispose d’un produit qui est plus demandé aujourd’hui que lors de son lancement. Elle loue des millions de mètres carrés d’espaces de bureaux dans 777 sites à travers le monde. Une bonne réorganisation et une concentration sur le produit permettraient à WeWork d’émerger de nouveau.
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